Comme tous les ans depuis 2004, nous recherchons des volontaires pour les mois de juillet et d’août 2018. Les groupes sont acceptés. Les équipes (3 à 4 bénévoles) devront mettre en œuvre un projet pédagogique innovant :
Méthodes nouvelles: travail en groupe, expositions, sorties pédagogiques dans le village…
La mission est aussi pour les bénévoles l’occasion de partager pendant un mois la vie des habitants d’un village d’Afrique de l’Ouest.
Une très belle aventure vous attend, si vous êtes motivé(e)s déposez votre candidature auprès de La Guilde, notre partenaire historique.
Jointes par téléphone hier soir, les 4 bénévoles du mois de juillet 2012 sont ravies de leur séjour à Kokoro. Vanessa (professeur des écoles), Caroline (professeur des écoles), Pascale (directrice d’école primaire) et Delphine (psychométricienne) sont arrivées le dimanche 8 juillet à Cotonou. Prises en charge par Léon, notre partenaire local, elles ont passé leur première nuit à Abomey-Calavi. C’est le lendemain qu’elles se sont rendues à Kokoro en taxi. Les villageois leurs ont réservé un accueil chaleureux. Nouveauté de cette année, la “Maison des bénévoles”, construite par les villageois, a été inaugurée et semble pleinement fonctionnelle.
Côté mission, le Directeur du CEG est très impliqué dans l’organisation des cours de soutien scolaire. Les enfants sont nombreux et assidus. Les animations sportives et culturelles ont lieu chaque après-midi et se passent également très bien.
L’équipe du mois de juillet 2011 est bien arrivée à Cotonou le 4 juillet vers 21H, après 2 longues heures de retard… Pris en charge à l’aéroport par Léon Biaou, notre partenaire local, ils ont passé leur première nuit béninoise chez lui, à Abomey-Calavi. Nous les avons joint par téléphone le lendemain de leur arrivée, ils étaient à la gare routière: “Tout ce passe bien, Léon est très sympa et nous a montré son quotidien. Notre car pour Kororo va bientôt partir !”
Lors de leur week-end à Parakou, voici le mail que nous avons reçu:
Notre arrivée s’est super bien passée! Hilarion nous à très bien accueilli. Il nous a fait visiter le village et rencontré quelques personnes importantes, puis nous nous avons rencontrés les enfants!
Dur de commencer, pour tout dire on ne commencera réellement le travaile avec les collégiens que lundi… il faut que le message passe! On s’adapte, ce sera plus simple pour l’équipe d’août!
On a quand même fait deux après-midi d’animation avec les petits, et c’était super sympa! Evidemmenent, il faut qu’on s’habitue au rythme local, mais ça viendra.
Au niveau de l’équipe, on s’entend tous très bien, et là on se fait un week-end à Parakou!
Lors d’un deuxième week-end de visite dans le sud du Bénin, nouveau mail reçu:
Equipe de juillet 2011 arrivée Bénin
On profite d’être à calavi pour vous écrire! Ce sera surement la dernière fois, on ne bougera pas le dernier week-end.
Tout va bien, le travail s’est mis en route petit à petit avec les élèves et il y en a de plus en plus! Ma foi, sa se passe bien! Les gens commencent à plus se mobiliser autour de nous, et on a plus d’aides des jeunes, c’est bon!
Le moral de l’équipe est au beau fixe, et on en profite pour visiter le sud! Ouidah, et aujourd’hui Ganvié! On a rencontré des volontaires d’une autre association sur la route qui nous ont proposés de nous loger et de nous faire visiter la ville sur pilotis!
Pour l’équipe d’août, au niveau de ce qu’ils veulent amener, ont a vraiment pas mal de livres et de matériels scolaires pour ce qui est de l’école. Pour les animations, on a des scoobidous, un ballon, des dessins, pas mal de livres aussi. Bon tout peu toujours servir dans l’immediat, mais s’ils ne veulent pas trop se charger, passez-leur le message.
Le retour d’Astrid Gruyelle, Ludivine Rialland, Julia Silve et Edouard Marchal est prévu le 29 juillet prochain. L’équipe d’août quant à elle, décollera pour Kokoro le 1er août 2011.
Comme souhaité par Hilarion, ce matin nous avons la charge de tous les CE et CM de l’école primaire groupe A. Au total 267 enfants devraient nous rejoindre, une paille, espérons que le thème «les droits et les devoirs de l’enfant»les motives.
Nous avons décider de procéder par équipe et par ateliers. Nous sommes 4, il aura donc 4 ateliers et une douzaine d’équipe. Camille fera réfléchir les enfants sur quels sont leurs droits et devoirs sous forme de jeux. Alain tiendra le stand «se distraire», sprint et foot au programme. Louison animera une chasse aux trésors avec des énigmes, des problèmes mathématiques et course en sacs. Moi, je m’occuperai de leur avenir, on découvrira les métiers qu’ils pourront faire plus tard sous forme de mimes.
Nous avons mis un peu de temps pour faire les équipes, 160 enfants à gérer ça fait beaucoup pour la famille Clement seule. Heureusement, tout le monde n’est pas venu occupés surement à aider leurs parents aux travaux des champs. On obtient au final 8 équipes de 14,15 enfants. C’est parti! Camille et Louison se débrouillent comme de vrais petites institutrices. Les enfants sont surexcités mais contents, ils ne comprennent surement pas tous mais peu importe. De mon coté, ils ne connaissent ni le mot métier, ni le mot mime. Mais ils sont enthousiastes à tout alors ils participent. J’ai des filles qui veulent être sale-femme (sage-femme). Ils veulent tous faire ministre, président ou directeur.
Nous avons lancé un nouveau jeu TOMATE, TOMATE, PIMENT. Les enfants forment une ronde. A la manière du facteur n’est pas passé, un enfant tape sur le tête des enfants assis en prononçant soit tomate soit piment. S’il dit piment, l’enfant assis court après lui pour l’attraper avant qu’il ne s’assoit. En France, c’est tomate tomate ketchup mais les béninois ne connaissent pas le ketchup alors on s’adapte. Le piment ici tout le monde connait.
Ce matin réveil à 7H, tous le monde attend avec impatience l’arrivée d’Odette avec le petit Déjeuné. Nous sommes des exceptions car pas de petit déjeuné au Bénin mais un petit repas à 10H composé de riz, d’igname ou de manioc. Alors le petit déjeuné, c’est encore expérimental à Kokoro. Nous avons du Thé, du Chocolat au lait déshydraté et du pain local, rien d’autre. Par chance, nous avions acheté 1L de miel à Abomey, cela accompagne bien le pain. Nous avons aussi découvert un arbre à pamplemousse alors les jours de fêtes, c’est jus de pamplemousse!
Avant la visite de l’école, nous avons rendez-vous pour la castration d’un jeune cochon. Comme promis, l’éleveur nous attend bien avec le chirurgien et bien sur un jeune porc de 5 mois. Marie-Laure explique sa méthode puis fournie une lame histoire cette fois de travailler dans de meilleures conditions. Un jeune garçon assure la contention mais il manque encore les produits pour commencer. Enfin les produits arrivent, de l’eau et du beurre de karité. Marie ne s’attendait pas à ça mais nous sommes en Afrique. Le chirurgien commence. Un coup de scalpel sur la première bourse, il extrait le testicule, fait de même pour le second. Puis, il prend les testicules un dans chaque main, avec les ongles il dilacère le spermiducte et les vaisseaux. Il ne ligature pas. Pour finir, on arrose avec un peu d’eau et on introduit un bout de karité dans chaque bourse. C’est vite fait, bien fait! Enfin pas pour tout le monde, le cochon lui a du trouvé le temps long.
Nous poursuivons par la visite de l’école primaire groupe A de Kokoro. Nous rencontrons le directeur pour les présentations et pour définir notre participation. Nous proposons de faire du soutien scolaire mais très vite nous comprenons que cela ne convient pas. L’idée de sélectionner les élèves les plus faibles pour les aider ne plait pas. Hilarion souhaite faire participer tous les enfants volontaires et ne souhaite pas perturber l’organisation des cours. Marie-Laure propose alors de faire travailler les élèves en atelier sur le thème des droits de l’enfant. L’idée est adoptée. A nous maintenant de préparer les ateliers. Samedi, nous encadrerons 200 enfants, même pas peur. Après, nous allons nous présenter à toute les classes. Le CV en profite à chaque présentation pour rappeler l’importance d’aller à l’école et de travailler. Léonie est enthousiaste de voir une classe de tout petit. Nous un peu moins, la classe se résume à deux grandes tables rondes et des petites chaises rien d’autre, les besoins sont immenses.
L’après-midi, les filles vont au marché hebdomadaire accompagnées d’une vingtaine d’enfants. Nous avons promis aux enfants de notre quartier de faire un foot le soir et pour cela mous devons acheter un ballon. Les filles achètent également du tissus pour que toute la famille ai un habit traditionnel. Le marché, c’est aussi l’occasion d’améliorer le quotidien avec des fruits absents du marché quotidien de Kokoro. De mon coté, je vais inspecter, tester l’installation électrique du dispensaire. Finalement, les panneaux fonctionnent, bonne nouvelle. Les batteries également fonctionnent bien. Le travail consistera donc à tirer des fils, installer des interrupteurs, douilles pour éclairer toutes les pièces du dispensaire. Le seul problème semble être l’approvisionnement du matériel, l’installation fonctionne au 12V.
A 17H, tout le monde se retrouve sur le terrain de foot de l’école primaire. Nous formons 6 équipes: 2 équipes de moyens (10-14 ans), 2 équipes de filles et 2 équipes de petits. Les moyens ne comprennent pas pourquoi les filles sont autorisées à participer. Nous expliquons que c’est la règle en France, les femmes sont l’égales des hommes. La surprise passée, le tournoi est un succès: pas de bagarre, pas de mauvais geste, des buts… L’expérience sera renouvelée Samedi et Dimanche, il va nous falloir trouver des vitamines.
Réunion à Kokoro, BéninLa journée de Dimanche a été consacré aux dernières présentations des dignitaires du village de Kokoro: l’apiculteur, le major (responsable du dispensaire), les éleveurs de lapins, le mécanicien moto, le mécanicien auto, le couturier, l’éleveur d’escargots géants (300 g)…
Lundi matin, nous étions bien décidés à définir plus en détail notre programme mais Hilarion devait aller à sa ferme travailler un peu et pas question de faire un programme sans le chef du village (le CV comme disent les villageois). Nous attendons donc le retour d’Hilarion pour évoluer. Nous en profitons pour négocier avec Odette la femme du CV, le prix de notre pension complète. Enfin, nous faisons travailler les filles: Français et Maths pour Louison; Anglais et Maths pour Camille.
Vers 17H, nous partons d’un pas décider vers la case d’Hilarion. Nous ne savions pas ce qui allait nous attendre. Hilarion arrivait juste de sa ferme, nous insistons pour avoir une audience. Hilarion accepte, direction la case de Nazaire. Nous nous installons autour d’une table avec les filles. Hilarion nous demande nos objectifs. Nous lui expliquons de nouveau ce que pourraient être nos réalisations: pour Marie-Laure visites, conseils aux éleveurs et soin des plus faibles; pour moi dépannage de l’installation de panneaux solaires du dispensaire. Pour en arriver là, il nous a fallu plus d’une heure. Alors quand arrive le dernier sujet comment intervenir dans les écoles, Camille prend les choses en main. Elle propose de faire des jeux avec les tous petits, du soutien avec les plus grands, défini les jours et le nombre d’heure. Çà va beaucoup, beaucoup trop vite.
Nous avons alors assisté à une belle tranche de vie Africaine. Hilarion, lui ne voulais pas prendre de décision hâtive, il souhaitait d’abord organiser une rencontre pour que chacun se présente. Pour Camille, nous n’avancions pas assez, elle multipliait les gestes d’impatiences. J’étais très gêné et ne voulais pas froisser le chef du village. Marie-Laure essayait de transmettre nos objectifs. Hilarion restait calme et répétait sans cesse: « la synthèse, demain 9H présentations école groupe A». L’énervement de Camille le surprend, il observe et pense que Camille n’est pas d’accord avec le programme. Mais Camille trouve uniquement que cela ne va pas assez vite, Camille égale à elle même. Elle en a marre et l’exprime tout haut. Hilarion tolérant trouve la discussion enrichissante. Marie-Laure et moi, nous finissons par prendre un fou-rire. Nazaire, le conseillé essaie de faire accélérer les choses mais se fait remettre à sa place. Nous finissons par faire le programme jusqu’à Jeudi 11 Novembre au bout de 2H. La réunionite a gagné l’Afrique.
Voici le résultat du travail de la mission de Juillet 2009 : Le « livre Magique ».
Ecolière française lisant le “livre magique”.
Le “livre magique” édité par Ophélie de l’équipe de juillet 2009
Vidome Bénin
Les enfants des deux pays ont été très motivés par ce projet qui nous a servi de prétexte pour travailler l’expression orale, l’expression écrite, la lecture, mais aussi l’expression graphique. Les productions ont été riches en couleurs… et en humour! Mais elles ont aussi soulevé quelques difficultés: pas facile d’expliquer par écrit des scènes de la vie quotidienne ou de réaliser qu’il existe des choses si naturelles aux enfants mais qui qui n’existe pas dans l’autre pays… Les petits français ont été particulièrement curieux de connaître la vie au Bénin et ont comparé leurs habitudes à celles des petits kokorois: “S’ils n’ont pas l’électricité, comment ils font?”, “Ont-ils des stylos Bic bleus?”, “Ont-ils des voitures?”…
Les kokorois quant à eux, ont été très attentifs à décrire leur vie, parfois avec beaucoup d’application, et beaucoup de détails. Pour les plus âgés (18 ans), ils nous ont même parlé de politique, de leur vision de l’économie
Boni, de la vie dont ils rêvent : “là-bas”, en France. Malgré ces différences, notre but a été atteint: un bel échange de cultures et savoirs. Il était important pour nous de laisser une trace de ce projet et qu’un objet symbolise le travail mené en commun, vous le découvrirez dans le pdf ci-dessous. Les petits français l’ont déjà découvert et étaient ravis, les petits béninois le découvriront lors
é caro, ou bien le bonjour des filles en direct de Abomey on veut commencer par remercier Basile, sans qui nos proches n’auraient sans doute pas de nouvelles. Maintenant les nouvelles qui font notre quotidien Béninois pendant la semaine, on commence tous les jours par le soutien (de 8H à 12H), s’organisant en deux groupes: 6e et 5e regroupés dans la classe d’Elise et Lola, et 4e, 3e avec Audrey et Mathilde. On va au rythme des élèves, et comme il varie énormément d’un enfant a un autre on s’adapte. Ils sont une petite vingtaine par classe, on essaye de leur apprendre diverses choses tout en se basant sur les matières principales. L’animation se déroule l’après midi. Nous allons dans la cour d’une école, nous profitons de l’espace pour jouer avec les enfants en plein air! En réalité
nous nous amusons autant qu’eux. Concernant les transports, nous avons une panne à chaque voyage, ce qui devient finalement très drôle. En même temps, on a toujours pas acheté nos grigris ! Pour toutes les quatre, la vie sans eau courante et électricité n’est vraiment pas un problème malgré les réticences que nous avions au début.
week-end, nous partons toujours en voyage, ce qui nous permet de découvrir la culture du Bénin, les coutumes, les croyances (notamment le vaudou).
Nous préparons désormais pour départ redouté, se concluant par une soirée dansante organisée dans la buvette de chez Nazaire et par la découverte des collines en zem (taxi moto)
bénévoles du mois d’août 2009 sont bien arrivées dans le village de Kokoro au Bénin. Nous les avons eu longuement au téléphone aujourd’hui, récit de leurs premiers jours:
Taxi brousse au Bénin
Notre arrivée à l’aéroport de Cotonou s’est bien passée, seulement 1H de retard… Et contrairement aux bénévoles de juillet, nous n’avons perdu aucun bagage. L’avion était plein et une foule grouillait dans le hall d’arrivée malgré l’heure tardive. A 23H, Léon est venu nous
chercher. On a entassé nos sacs dans la voiture, direction Abomey-Calavi dans la maison de notre partenaire local. Après un bon repas, nous nous sommes couchées épuisées par le voyage.
Le lendemain, nous avons rencontré la famille et les amis de Léon. Tous adorables! S’ensuit une visite rapide de Cotonou et un passage obligé à la banque pour échanger nos Euros contre des Francs CFA. Nous avons également acheté une puce pour notre téléphone portable. En cas d’urgence nous auront de quoi appeler.
A 15H, Léon nous a conduit à la gare routière afin de prendre un car pour Kokoro. Le début des ennuis a commencé… Après 40km de parcours, le car est tombé en panne… 1heure et demie d’attente avant de comprendre qu’on ne repartira pas de si tôt. Nous avons pu appeler l’association Vidome
pour qu’ils préviennent le village de notre arrivée tardive. Après 4H d’attente, le car repart enfin! Nous avons eu le temps de sympathiser avec des étudiants de Cotonou et de découvrir l’hospitalité béninoise.
Finalement, nous arrivons à Kokoro à 4H du matin. Un petit comité d’accueil nous attendait au bord de la route. Hilarion, le chef du village, nous a conduit dans la maison que nous occuperons pendant notre séjour. Après de courtes présentations, épuisés, nous nous sommes tous couchés pour notre première nuit dans le village.
Nous n’aurons pas internet car il semblerait que les réseaux e fonctionnent plus depuis quelques jours sur le Bénin. Nous tenons donc à rassurer nos proches. Tout va bien. Nous avons très bien accueillies et nous avons hâte de commencer nos activités avec les enfants.
Audrey, Mathilde, Élise et Lola sommes fières de vous annoncer que nous prendrons la relève de l’équipe de juillet dans le village de Kokoro! Âgées de 18 à 23 ans, nous sommes toutes étudiantes dans des domaines variés.
Pour cette mission, nous avons mis en place un projet pédagogique. Nous pensons que pour susciter l’intérêt des élèves il nous faudra passer par l’imaginaire. Notre fil conducteur sera le conte. Celui-ci possède un atout majeur : il est très vaste. Nous pourrons donc aborder le soutien scolaire sous plusieurs facettes : la géographie, le français, les maths… Pour les après midi d’animations, nous essaierons d’adapter les règles de certains jeux aux différents contes étudiés pendant la matinée.